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Just In My Eyes

14 avril 2006

Une odeur de madeleine flotte dans l'air. Rien

Une odeur de madeleine flotte dans l'air.

Rien dans le ventre depuis hier.

52,5 kg sur la balance, aucun vetement immense

Pas de déreglement, aucun reglement

Tout dans la tete, et ca s'repete.

La rage au ventre, crispe, augmente.

Diffamation, pas de raison.

Je mens, tu mens, tout le monde ment,

Tres peu à bon escient.

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14 avril 2006

Pour une note.

Un vide, un peu moins, au fil du temps...L'habitude? Pas la peine de savoir les raisons veritables, tant que ca reste comme cela et qu'au moins, cela ne regresse pas. La musique emplie la piece, les idées vagabondent, vite vite, encore plus vite, tournent, s'entrechoquent, se melangent, et ce sentiment de liberté reapparait.Le temps d'une chanson. Et on se dit que tout est encore possible, qu'il y encore bcp de reves à realiser... et je vois la mer, et je me vois, comme celle que je voudrais etre, celle qui n'existe que dans ma tete, celle qui m'insulte, tellement de fois, celle qui ne me supporte plus, celle qui rit qd elle veut, celle qui parle, celle qui sait. Moi, en bas, je ne suis qu'une pale copie, qui se deteste et qui l'admire encore plus. Quelle est la personne que vous admirez? Celle que je voudrais etre.

14 avril 2006

Doucement, tout doucement... il ne dit plus rien.

Ses mains sur sa peau, parcourent doucement son corps, s'egarent sur sa nuque, l'ensserent.

Ses doigts courent dans ses cheveux...

De ses deux mains il encadre son visage, le presse, un peu plus fort chaque fois, il embrasse son cou, et plante son regard dans le sien.

Il ne dit plus rien, pose sa tete sur son epaule , et s'endort. Pressé contre elle, il a passé son bras autour de son corps.

Recroquevillée, dans la penombre de la piece, le froid de la nuit l'enveloppe. Elle n'a rien sur elle. Dans la glace, elle se voit, la faible lumiere dessine les contours de son corps nu. Elle le sait dans le lit, à quelque pas d'elle.Elle l'entend respirer, bouger. Qd elle revient, il lui a laissé une place plus grande, dans son lit. Loin de lui. Elle ne s'endort que plusieurs heures apres.... au petit matin, qd la noirceur de la nuit se transforme en une faible clarté, et que les premiers rayons de soleil transparessent au travers des volets clos.

14 avril 2006

Et si un jour, j'avais su que j'existais vraiment.

On se retrouve, à 20 ans passé, on se rend compte que jusque la, on a pas reussir à vivre. On a été que l'ombre de soi meme. Un semblant de personne. Qui entrevoyait, qlq fois, ce qu'etait la vraie vie, celle ou on pleure parce que l'on est triste et ou on rit pace que l'on est heureux. En donnant un sens veritable à tous ces mots.

Et ce petit bonheur qui tient en un sourire, si ephemere soit il.... Et ce sentiment, qui nous tord les tripes... jusqu'à recracher ce qui s'etait niché à l'interieur.

Et si on crache nos souhaits, on fait quoi apres?

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14 avril 2006

Derriere.

Les yeux fermés, je reve

Je m'endors

Je me sens partir....

J'arrive à ouvrir les yeux

Je ne peux plus bouger

Aucun membre ne repond

Je l'ai senti venir dans mon "reve"

Une crampe...immense

J'en avalais ma langue

La vision troublée, le rythme cardique acceléré

Je force. Je sais par quoi je vais en passer.

La main. Il ne me faut arriver à bouger qu'un seul membre, pour me sortir de cet etat.

Un effort qui parait gigantesque.

Et cette question, si je laisser filer, si je me laisse aller, ca fait quoi?

J'ai tourné la tete

J'ai reussi à bouger.

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22 mars 2006

J'ai relu ce carnet, commencé il y un peu plus

J'ai relu ce carnet, commencé il y un peu plus d'un an. Je devais y mettre tous mes souvenirs... Beaucoup de pages ce sont noircies. Mais pour ne rien y raconter. Je ne peux pasdire pourquoi je ne l'ai pas plus renseigné. Maintenant, apres tant de soirées,je ne me souviens de rien. Sauf de ce que je crois etre le plus marquant.... Et ca ne l'ai peut etre pas. Je pourrai le reprendre, ou en reprendre encore un autre. Tellement de carnets commencés, jamais un seul n'a été fini. Et toujours vouloir du neuf. Ce n'est que pour se voiler la face. La voiler pourquoi, Pour tellement de chose.....

22 mars 2006

L'Autruche, ce beau volatile....

Devant l'ecran, tout s'efface, rien ne reste. Plus de mots pour m'exprimer. Il y a encore une minute, tout etait clair.

Je sais que tout cela n'est pas "normal", mais je ne veux pas savoir. J'ai peur de cette realité. Celle à laquelle je ne veux pas me confronter. Ces maux de tete, et ces nausée recurrentes, ne sont pas normales. Mais tant que je ne sais pas. Tout va, avec qlq hauts et qlq bas. Ca peut n'etre rien de grave. Mais son contraire aussi.

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